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Serrurerie Décorative

La Maison Fontaine, Astello by Thierry Massant, et Jean Boggio, joaillier-orfèvre allient leur savoir-faire pour créer un bijou de maison

 

En parallèle de Paris Déco Off et du salon Maison & Objet 2018, la Maison Fontaine, serrurerie d’art décorative, et Astello by Thierry Massant, ébéniste d’art, ont donné carte blanche à Jean Boggio, conteur et artisan joaillier, pour présenter à cette occasion une pièce unique d’exception : un cabinet nomade associant leurs trois métiers. Le résultat est une véritable ode aux codes traditionnels du savoir-faire à la française, teintée d’une modernité intemporelle.

 

Christine Soulier, responsable du showroom parisien de la Maison Fontaine, est à l’origine de cette rencontre entre trois artisanats peu habitués à travailler ensemble (la serrurerie d’art, l’ébénisterie, la joaillerie-orfèverie). Responsable Serrurerie Décorative, elle souhaitait « renouer avec ce qui a fait la richesse et la renommée internationale de cette plus ancienne serrurerie d’art : la collaboration avec un designer pour dessiner une série complète de béquilles, boutons et autres pièces exclusives ».

 

De là est née cette étroite collaboration entre la Maison Fontaine et Astello by Thierry Massant qui, sous la direction artistique de Jean Boggio, a donné naissance à un somptueux cabinet de voyage, lien entre les cabinets du XVIIème-XVIIIème Siècle et le style Art Déco.

 

Pour Jean Boggio, reconnu pour ses nombreuses collaborations dans les arts décoratifs, « l’idée dans la création de ce meuble était de réaliser un bijou de maison où étaient mélangés non seulement le savoir-faire d’Astello et l’ADN de la Maison Fontaine mais aussi les époques et les matériaux pour en faire une pièce résolument contemporaine et intemporelle ».

 

Astello by Thierry Massant s‘est occupé de la fabrication du cabinet en bois qui se compose d’une double caisse dont l’intérieur est en érable de sycomore et l’extérieur revêtu d’un placage d’ébène de macassar. Aux dimensions habituelles, le cabinet nomade accueille un placard central et 8 tiroirs dont les contours sont en bronze doré. A ouverture à pression, tous les tiroirs sont gainés de daim. Pour donner un côté mystérieux à ce mobilier entre cabinet de voyage et malle-cabine, Jean Boggio a ajouté un tiroir secret dans lequel a été incrusté 12 rosaces de glace en bronze doré de la Maison Fontaine.

 

Reposant sur 6 pieds en bronze nickelé s’inspirant des boutons boule dessinés par Ruhlmann pour la Maison Fontaine, ce cabinet précieux arbore fièrement le motif jungle, véritable marque de fabrique de Jean Boggio dont « l’ADN graphique est le palmier, véritable madeleine de Proust de mon enfance ». Le joaillier conteur a voulu ainsi « raconter au travers de ce meuble un genre de jardin d’Eden ». En bronze sablé sur l’intérieur des portes pour se fondre avec l’érable de sycomore, le motif jungle est en bronze argenté, ciselé et matifié sur le devant des tiroirs et les poignées extérieures, répliques des heurtoirs du paquebot France, dernière création contemporaine réalisée par Ruhlmann pour la Maison Fontaine. Seuls les cercles des poignées sont en bronze nickelé pour insuffler une certaine modernité.

 

Résultat d’un travail de 6 mois entre la validation des dessins et sa réalisation, ce mobilier d’exception, véritable bijou de maison, est une aventure dans laquelle « il y a vraiment eu une collaboration artistique, esthétique, technique et humaine », comme l’indique Thierry Massant d’Astello.

 

Pour Jean Boggio, cette osmose artistique s’est exprimée au-delà du cabinet nomade avec la création d’une console dans l’esprit des mobiliers de campagne napoléoniens, et pour laquelle il a volontairement détourné les incontournables crémones en acier de la Maison Fontaine.

 

Face au vif succès rencontré lors de la présentation du cabinet nomade au showroom parisien de la Maison Fontaine, nul doute que ce mariage réussi de trois savoir-faire artisanaux donnera naissance à d’autres projets entre la Maison Fontaine, Astello by Thierry Massant et Jean Boggio et pourquoi pas à « une nouvelle collection contemporaine inédite de boutons et béquilles », comme l’espère vivement Christine Soulier.